Iñaki Bonillas

 

Notes de mon entretien avec Inaki Bonillas à Arles début juillet 2012.

 

Il m’explique la pièce Double Clair obscur :

  • Sn : photo originale
  • N°1 : les deux recompositions graduées
  • N°2, 3 & 4 tentatives abandonnées
  • N°5 : éclatement en 52 cadres (un process photographique donne un résultat anti-photographique)
  • N°6 : film
  • N°7 : dessin reconstitué au crayon (un process anti-photographique donne un résultat quasi photographique)
  • Absent ici : portrait de l’arrière-grand-père fait par sa fille au fusain

 

Né en 1981, parents morts jeunes, a vécu avec son grand-père et sa grand-mère, a hérité des archives de son grand-père (homme un peu fat, narcissique, beaucoup de photos de lui).

Famille de réfugiés espagnols ; photo de l’arrière-grand-père prise peu après son arrivée au Mexique après la guerre civile.

Son oncle était un photographe de mode très connu au Mexique. Iñaki a été très jeune son assistant, il était fasciné par les belles femmes que son oncle photographiait. Il faisait tout sauf prendre la photo. D’où son intérêt pour tout ce qui est méta-photographique. Il ne possède pas d’appareil photo, ne fait jamais de photo, demande à quelqu’un de les faire pour lui s’il en a besoin.

Il reconnaissait les appareils utilisés par son oncle au bruit du déclic. Sa première exposition à Foto septiembre à Mexico en 1998 (il avait 17 ans) était sur le bruit de la photographie.

Ce qui l’intéresse ce sont les limites de la photographie.

Il a fait 20 à 25 œuvres à partir des archives de son grand-père.

Il a aussi pris des livres lus et soulignés par son grand-père, et n’en a gardé que les soulignements.

 

Ses influences : John Hilliard, Michael Snow, John Baldessari.

Il ne connaisssait pas Ugo Mulas.

Il a exposé à Paris Photo  en 2001 avec une galerie mexicaine, à 20 ans.