Michael McCarthy
Notes de mon entretien avec Michael McCarthy le 22 avril 2012 à la Galerie Duboys à Paris
Le procédé est clé.
Notion du travail à faire (le numérique c’est trop facile).
Matérialité de la photo (référence aux frères Starn).
La photo n’est pas seulement une représentation.
Importance du geste du photographe : peindre l’émulsion, rayer le négatif.
Aussi fait des sténopés (avec une boîte à café Illy, ronde).
Intérêt pour la gravure, les textures
Le seul sujet (ici) c’est moi.
Je suis entré dans l’objectif pour devenir sujet et papier.
Esthétique du relief archéologique et sculptural.
En réaction à la tradition des photo-portraits où le but est d’enjoliver le sujet, de traiter principalement de l’apparence du sujet.
Je suis un photographe qui peint et un peintre qui photographie.
Parfois il y a une vraie violence contre le négatif et l’image, parfois c’est plus subtil et cela ressemble plus à du dessin qu’à une déchirure.
Jouer avec la magie de la vie, de la création.
La chambre noire me permet de créer ma propre réalité, une réalité différente.
Des images mangées, dévorées par la lèpre, des pustules, des craquelures.
Un miroir déformant, un voile.
Photo avec une plaie au côté (Saint Thomas).
Photo avec virage fer, comme un miroir.