Onorato & Krebs

 

Notes de mon entretien avec Taiyo Onorato & Nico Krebs le 28 août 2013 à Paris

 

Il y a toujours une intervention physique, manuelle dans leurs photographies, soit avant la prise de vue, soit au tirage.

Ils créent un écart entre le réel et le Photographique.

Intérêt pour l’absurde (et par ce biais pour le conceptuel).

Ils prennent des photos de photos :

  • Ils photographient les meubles de leur chambre de motel, les impriment en grand format, installent les épreuves dans la forêt et les photographient (The Great Unreal).
  • Ils photographient une maison, mettent l’épreuve dans une baignoire où ils ajoutent de l’huile, de l’encre, et photographient : image déformée (Leadville 4).

Ils construisent des structures en bois qui vont cadrer avec les immeubles derrière (makeshift, illusion optique très simple). Idem pour le film où ils font semblant de détruire des immeubles au marteau (avec symphonie de marteaux en bruitage (Constructions).

Leurs appareils photos ne sont pas là, mais on en parle. Ils sont monofocale, mais fonctionnent ; les livres choisis sont un ‘statement’. Ils se moquent du fétichisme de la camera, du côté propre et technique de la prise de vue. Appareil photo tortue : le fantôme de la tortue habite les images ainsi prises…